Amine Elgotaibi est un artist né en 1983 à Fès, Maroc. Diplômé de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan en 2008, Amine El Gotaibi est une figure emblématique de la scène marocaine de l’art contemporain. L'artiste convoque toute discipline pour ses projets d'envergure dans l'espace et le temps et utilise tout aussi bien des médiums traditionnels : dessin, vidéo, peinture, installation comme l'ingénierie mécanique et le voyage. Aujourd'hui fondement qui répond à l’exigence de Visite à Okavango.
Début 2020 en préambule à ce projet, c’est en Afrique du Sud non loin d’Okavango, qu’Amine El Gotaibi alors résident à la fondation Nirox réalise l’ambitieux Sun(W)hole_piece of cradle 1: un mur en terre pisé de 15,3 mètres de long et 4 mètres en hauteur percé d’un trou comme un appel positif contre l’immobilisme. En octobre 2019 lors de la Biennale Young Congo, son installation monumentale Ba moyi ya afrika (Les soleils d’Afrique) est une œuvre originale composée d’une dizaine de projecteurs - tels des soleils qui illuminent le continent. Ce qui s'institue comme prolongement à sa réflexion amorcée en 2016 sur la notion des territoires avec Attorab Al Watani (Territoire National): une œuvre participative s’étendant sur l’ensemble des régions du Maroc et présentée à Marrakech lors de la COP22.
L’articulation géopolitique des territoires permet à l’artiste d’aborder le commun universel de la soumission comme en témoignent ses expositions: Perspective de brebis (2018), développée à la résidence Al Maqam, et Perspective de séduction (2019), fruit d’une résidence à Dar Moulay Ali, palais historique et ancien QG militaire français sous le protectorat. Généralement immersifs, tel que La prédation ne croit pas à la mort ! (2012) – montrée lors de l’inauguration du Musée Mohammed VI à Rabat en 2014, ses œuvres interrogent poétiquement les pouvoirs hégémoniques. Ainsi, les Printemps arabes donnent naissance à Arène de la soumission (2014), subventionnée dès 2012 par l’Arab Fund for Arts and Cultures. Ce projet attira l’attention de l’Institut du Monde Arabe qui lui finalisa son financement et qui l'exposa durant « Le Maroc contemporain » en 2014.
Généralement immersifs, tel que La prédation ne croit pas à la mort ! (2012) – montrée lors de l’inauguration du Musée Mohammed VI à Rabat en 2014, ses œuvres interrogent poétiquement les pouvoirs hégémoniques. Ainsi, les Printemps arabes donnent naissance à Arène de la soumission (2014), subventionnée dès 2012 par l’Arab Fund for Arts and Cultures. Ce projet attira l’attention de l’Institut du Monde Arabe qui lui finalisa son financement et qui l'exposa durant « Le Maroc contemporain » en 2014.